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Bouger pour lutter contre le cancer du sein!

L’activité physique n’est pas réservée qu’aux athlètes, aux sportifs invétérés ou aux gens en quête d’une perte de poids ou d’un gain en tonus musculaire (culturistes pour la forme ou de profession). Elle est accessible à tous et chacun peut l’adapter à sa condition ou à son train de vie quotidien. Une femme aux prises avec un cancer du sein, qu’elle soit à risque, récemment diagnostiquée, en traitement ou en rémission, le peut aussi.

Par son programme de kinésio-oncologie Ma santé active, la Fondation du cancer du sein propose aux femmes, qui luttent contre le cancer, de bouger, de se mettre en mouvement ne serait-ce que cinq minutes par jour. 

Parmi les exercices recommandés, notons d’abord la marche et la natation. Viennent ensuite le vélo et le jogging, ou à la saison froide, le ski de fond, par exemple. Bien sûr, le yoga est encouragé, tant pour activer le corps que pour le relaxer et apaiser l’esprit. Les exercices musculaires, donc avec résistance, ne sont pas à négliger. L’important est de pratiquer une activité qu’on aime, pour laquelle on a du plaisir.

« Je recommande des cours d’entraînement supervisés, en groupe », indique Myriam Filion, kinésiologue accréditée, M.Sc., l’initiatrice du programme. Plusieurs raisons motivent ce conseil de Mme Filion qui a remarqué la force du lien unissant des femmes menant le même combat. « Elles s’encouragent et se soutiennent », affirme-t-elle. Ainsi, lorsqu’une femme en voit une autre bouger et s’activer, alors qu’elle suit des traitements semblables, et donc, qu’elle vit, elle aussi, avec les effets secondaires de la médication, un renforcement mutuel positif des capacités de chacune est observé. Et toutes ne ressentent pas la même fatigue, qu’elle soit physique ou morale, d’où l’importance de suivre un programme d’exercices adapté à chacune.

Un des premiers bénéfices découlant de l’activité physique est, sans conteste, le retour d’un sommeil plus réparateur, qui favorise une meilleure gestion de la fatigue. Aussi, puisque les traitements entraînent souvent un gain de poids, celui-ci pourra être mieux contrôlé. Puis, à travers les efforts fournis et la fierté de repousser ses limites, la femme regagnera ou rehaussera son estime de soi, une qualité essentielle à la guérison. Il faut ensuite continuer à bouger « parce qu’on diminue notre risque de faire un deuxième cancer de 32 % », explique Mme Filion.

Le programme Ma santé active vise ainsi deux grands objectifs : « C’est d’uniformiser, puis de standardiser la pratique, mais aussi de faire connaître les bénéfices de l’activité physique chez une patiente qui est en traitement ou qui a eu un diagnostic de cancer du sein. », souligne Mme Filion. Depuis plus de 10 ans, Myriam Filion s’investit spécialement auprès des personnes atteintes d’un cancer dans le but d’améliorer leur qualité de vie, entre autres, par l’activité physique. Elle est détentrice d’un baccalauréat en kinésiologie et d’une maîtrise en épidémiologie clinique, cette dernière lui ayant permis de mieux comprendre le cheminement d’une patiente, du diagnostic à la rémission, en passant par sa réponse possible aux traitements proposés.