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Une deuxième année riche en succès pour Ma santé active

Deux ans se sont écoulés depuis qu’Ultramar a fait un généreux don de 100 000 $ à la Fondation du cancer du sein du Québec. Ce don avait un objectif bien précis, celui de mettre en place le programme Ma santé active grâce à l’expertise de la kinésiologue spécialisée en oncologie, Myriam Filion.

Depuis novembre 2017, le programme a attiré quelque 480 membres de partout au Québec. Prônant l’activité physique pour les femmes atteintes du cancer du sein et celles en rémission, il continue de prendre de l’expansion partout au Québec et même ailleurs, en Ontario et dans l’Atlantique.

Retour sur une deuxième année remplie d’émotions, de défis et de progrès avec la chef d’orchestre du programme qui combat le cancer du sein à coups d’exercices et d’esprit d’équipe.

Une annonce dont se souviendra longtemps la kinésiologue

« J’ai pris ça comme un rêve qui se réalise. Ç’a toujours été mon rêve de créer une communauté et de contribuer à la qualité de vie des femmes atteintes du cancer du sein par l’entremise de l’activité physique. C’est ancré en moi et c’est une passion. Je suis vraiment heureuse, aujourd’hui, de pouvoir transmettre tout ça », répond candidement la professionnelle en conditionnement physique originaire de Québec.

C’est qu’en plus de réaliser son rêve, la mise sur pied de ce programme a engendré plusieurs autres bienfaits. Ma santé active permet aux femmes de faire de l’exercice à leur rythme grâce à la personnalisation de leur entraînement. « La kinésiologue spécialisée dans le domaine du cancer va comprendre la trajectoire du traitement, la médication que les patientes prennent, les effets secondaires qui sont vécus, ainsi qu’à quoi et à quels traitements ils sont liés », renchérit Myriam.

De gros objectifs à atteindre tout en étant réalistes

Le programme, bientôt âgé de deux ans, apporte du bien au corps et à l’esprit des femmes aux prises avec cette maladie. Au début, une des ambitions les plus importantes était sans aucun doute d’étendre Ma santé active dans le plus de communautés possible pour qu’un très grand nombre de femmes touchées par le cancer du sein puissent en bénéficier. « Notre service “Mon yoga” est offert dans 12 des 17 régions administratives du Québec soit Montréal, Montérégie, Laurentides, Lanaudière, Capitale-Nationale, Chaudière-Appalaches, Côte-Nord, Saguenay–Lac-Saint-Jean, Estrie, Mauricie, Bas-Saint-Laurent et Abitibi », explique Mme Filion. 

Pour ce faire, plusieurs outils ont été mis en place, dont une application mobile depuis mai dernier. « Jusqu’à maintenant, c’est 45 utilisatrices qui en ont fait l’expérience. Avec leurs commentaires, nous démarrons la phase II du développement de l’outil qui est personnalisé pour une personne touchée par le cancer du sein », déclare Myriam Filion. Elle affirme avec assurance que rendre Ma santé active disponible pour toutes celles qui en ont besoin au Québec, au cours des trois prochaines années, est encore leur objectif. 

« J’ai aujourd’hui une stagiaire étudiante en kinésiologie qui prête main-forte à Ma santé active. En 2020, nous désirons développer nos services. À partir du mois d’octobre, nous commençons « Mes Ateliers » qui sont des séances d’éducation et de sensibilisation pour adopter un mode de vie sain et physiquement active. Nous recevrons des participantes dans nos locaux pour leur montrer comment bouger, quoi faire ou ne pas faire pendant et après les traitements avec différents intervenants pour divers sujets qui touchent la réalité d’une femme avec un cancer du sein. Au printemps, nous aurons un club 4k permettant aux femmes de reprendre ou de débuter la course à pied. Nous visons à avoir 4 villes impliquées, dont Montréal Québec Abitibi et Sherbrooke. À partir de cette semaine, nous fusionnerons notre page Facebook avec celle de la Fondation afin de donner plus de visibilité. »

Ma santé active ailleurs au Canada

L’Ontario et les provinces maritimes ne sont pas en reste puisque le programme y est également disponible, à quelques variantes près de celui qu’on retrouve au Québec. « En Ontario, il y a Daniel Santa Mina, chercheur et professeur à la Faculté de kinésiologie de l’Université de Toronto qui s’est joint à nous en 2019. L’objectif de son projet est d’évaluer la faisabilité et obtenir des données préliminaires de l’effet d’intervention de la réadaptation avant l’opération du cancer du sein chez les patientes sans chimiothérapie néoadjuvante (études 1 et 2). Son projet vise davantage l’avancement de la littérature », précise la kinésiologue.

Les femmes habitant les provinces de l’Atlantique, quant à elles, peuvent aussi profiter du programme. « Dans l’Atlantique, c’est Danielle Bouchard qui coordonne le programme pour toutes les provinces. C’est 185 personnes atteintes du cancer qui participent au programme Ma santé active et voici les 3 objectifs qui ont été accomplis cette année », indique Mme Filion.

Les objectifs :

  • Offrir une formation spécialisée en activité physique pour des femmes atteintes d’un cancer du sein
  • Créer des opportunités de pratiquer l’activité physique pour des femmes atteintes
  • Compléter le recrutement pour le projet de recherche « Do Physical Activity Levels Predict Functional Improvements following a Structured Exercise Program for Women Undergoing Breast Cancer Treatment? »

 

Et les participantes dans tout ça?

Selon Myriam Filion, qui travaille directement avec elles depuis près de deux ans, les commentaires les plus souvent entendus sont par rapport au changement dans leur niveau d’énergie et au grand bien-être psychologique qu’elles ressentent. Les exercices physiques proposés par la kinésiologue mènent directement à l’amélioration de la force et du cardiovasculaire. « Ce que je prône, et ce que je vois qui est efficace, ce sont les exercices de renforcement musculaire », ajoute Myriam. Selon elle, « faire progresser et renforcer un muscle donne beaucoup plus d’énergie et de force ».

Un profond sentiment de fierté et d’accomplissement se fait sentir lorsque Myriam parle des femmes atteintes de la maladie qu’elle côtoie au quotidien. « Je suis fière d’elles, de voir tous leurs accomplissements pendant qu’elles ont la maladie et les traitements. Tu vois qu’elles ont la volonté et qu’elles mettent des efforts. »